2021



Famille : Ancyloceratidae
Genre : Toxancyloceras


Toxancyloceras vandenheckii - Astier 1851



Types et figurés :
figuré

Toxancyloceras vandenheckii. Saludes Barrémien supérieur, Z à Vandenheckii, les Lumières (Angles).
in Delanoy-2003-Toxancyloceras gen. nov. (Ammonoidea, Ancyloceratina) un nouveau genre du Barrémien supérieur.

Derivato nominis :
Non retrouvée

Occurence :
Stratigraphie : Barremien supérieur (Zone à T. vandenheckii)
figuré
Localité type : Région d'Angles (Alpes de Haute Provence) France
Autres localisations : Provence (France) Domaine thétysien

Description :
Forme ancylocératique de grande taille.
La spire est ornée d’une alternance de côtes trituberculées et de côtes inermes, toutes ces côtes étant simples, droites et plus ou moins rursiradiées. Les côtes trituberculées portent un tubercule latéro-dorsal, un tubercule latéral situé dans le premier tiers supérieur des flancs et un tubercule margino-ventral claviforme. Les côtes s’élargissent en coin entre les tubercules latéraux et les tubercules margino-ventraux. Les côtes sans tubercule sont au nombre de une par intervalle (rarement deux) et ont tendance à s’épaissir à l’approche de l’aire ventrale ; toutes ces côtes franchissent la région ventrale en un bourrelet de faible relief. Sur le dos, sont visibles un nombre plus important de côtes plus fines témoignant de la division d’une partie des côtes. La section du tour est plus haute que large, le maximum d’épaisseur se situant vers la moitié des flancs, ces derniers étant faiblement convexes. Les régions dorsales et ventrales sont plus ou moins bombées.
La hampe : est relativement longue, droite ou très faiblement courbée ou cambrée. La section du tour est plus haute que large avec des flancs convexes. Son ornementation est constituée de côtes principales trituberculées d’abord fortement rursiradiées à la base de la hampe puis radiées ou faiblement prorsiradiées surtout dans la partie terminale de la hampe. Ces côtes portent un tubercule latéro-dorsla conique, un tubercule latéral de même forme dans le tiers supérieur des flancs et un tubercule en forme de gros clavus en bordure de la région ventrale. Elles sont relativement épaisses, de section arrondie, s’élargissant entre les tubercules latéraux et les tubercules margino-ventaux. Entre ces côtes alternent une ou, moins fréquemment, deux côtes intercalaires simples, de même tracé et généralement atuberculées mais pouvant néanmoins montrer de façon aléatoire des renflements tuberculiformes, situés au même emplacement que les tubercules des côtes princiapales. Ces côtes intercalaires s’épaissisent dans la région margino ventrale.
La crosse : est longue et se referme un peu sur la hampe. La section est toujours plus haute que large. Dans le coude, l’ornementation se transforme. Les côtes principales trituberculées s’espacent, deviennent plus fortes et plus épaisses. Le tubercule latéral, de forme conique, devient alors le plus volumineux alors que le margino-ventral s’estompe s’estompe beaucoup. Les côtes sont soit simples, soit produisent des côtes secondaires moins marquées à partir des tubercules latéro-dorsaux et/ou des tubercules latéraux : de même les côtes principales ne sont plus que bituberculées, les tubercules margino-ventraux donnant naissance à deux côtes plus fines. Les côtes intercalaires ont quasiment disparu. Toutes les côtes franchissent la région ventrale avec un faible relief. Sur le retour de la crosse, les intercalaires ont complètement disparu. Seules subsistent alors des côtes très épaisses, espacées, larges à la base et de section plus anguleuse, surélevées et montrant encore une forte trituberculation. Le tubercule marginal est encore claviforme mais plus anguleux. Cette tuberculation disparaît rapidement à l’extrémité du retour ; la dernier côte, moins vigoureuse, est totalement inerme. [Delanoy 2003]

Planche :
figuré
Diamètre : 103mm
Sutures :
Non étudiables
Rapports et différences :
Toxancyloceras ebboi T. ebboi se reconnait présente des côtes au tracé plus radial et un nombre de côtes intercalaires plus important. La hampe en revanche ne comprend plus aucune côte intercalaire. [Delanoy 2003]