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Famille : Pseudotissotiidae
Genre : Pseudotissotia


Pseudotissotia faustinleybachae - Bert 2006



Derivato nominis :
L'espèce est dédiée à Mme Annick Simon Faustin-Leybach.

Occurence :
Stratigraphie : Turonien moyen (Base de la sous zone à Woolgari Regulare, zone à Woolgari)
Localité type : Région de Châtellerault (Nord Poitou) France
Autres localisations : France (Touraine)

Description :
Espèce de taille moyenne avec une loge d'habitation d'environ 2/3 de tours de spire. La coquille est très involute au niveau des tours internes avec un fort taux de recouvrement. L'ombilic s'ouvre progressivement, la loge d'habitation se déroule également. La section est subtriangulaire, plus haute que large. Ce caractère est variable et on retrouve des morphes épais et des morphes minces. Le mur ombilical est haut et vertical, le maximum d'épaisseur de la coquille est situé près du bord anguleux puis progressivement plus haut sur les flancs au niveau de la loge d'habitation adulte où la zone péri-ombilicale s'adoucit. Les flancs sont généralement plus ou moins convexes vers le ventre étroit tri-caréné. L'ornementation est forte et mousse. Plus ou moins prononcée suivant les spécimens. Il est possible d'observer trois stades ontogéniques distincts. Au stade juvénile : l'ornementation est constituée de gros tubercules mousses mais très proéminents, et particulièrement développés dans la zone péri-ombilicale. Il en part de très larges côtes cunéiformes qui peuvent se diviser en deux voire en trois côtes secondaires. Elles arrêtent leur tracé au niveau de la marge ventrale en s'épaississant pour former un petit tubercule ou pincement claviforme plus ou moins bien exprimé sur la carène latéro-ventrale, celle ci reste plus ou moins continue entre les tubercules. Le ventre est très étroit et à peine surélevé par la carène siphonale parfaitement continue et à peine ondulée au niveau des pincements péri-ventraux. A partir de 45-50mm, fin de phragmocône : Atténuation progressive de l'ornementation sur la fin du phragmocône. Celle ci est toute fois tardive chez les spécimens à section épaisse et plus précoce sur les spécimens comprimés. Les tubercules péri-ombilicaux s'émoussent et s'élargissent. Les pincement périventraux s'allongent et s’aplatissent sur la carène qui les supporte. A partir de 80mm, loge d'habitation : le ventre s'élargit et devient fortement convexe. Les carènes latérales s'atténuent sensiblement tandis que la carène siphonale s'évase et forme un pincement ventral visible jusqu'au péristome. Dès la disparition des tubercules péri-ombilicaux, l'ornementation est considérablement affaiblie et semble uniquement constituée de côtes ventrales non cunéiformes, proverses et légèrement en chevron sur la carène siphonale. [Bert 2005]

Planche :
figuré
Diamètre : 75mm
figuré
Diamètre : 57mm
Sutures :
Non connues. [Bert 2005]
Rapports et différences :
Pseudotissotia gallieni Ces deux espèces diffèrent par la succession des stades ontogéniques. Chez P. gallieni, les tours internes sont la plupart du temps totalement lisses, et on n'observe jamais une aussi forte tuberculation péri-ombilicale. L'ornementation y est présente sur la loge d'habitation de certains spécimens sous forme de côtes mousses. P. gallieni est un peu plus récente. [Bert 2005]

Wrigthoceras nigerensis W. nigerensis présente la même succession de stades ontogéniques avec des tours internes ornés et un stade adulte lisse. Mais la tuberculisation péri ombilicale n'est pas présente chez ce dernier et sa loge d'habitation est complètement lisse. [Bert 2005]

Wrigthoceras adkinsi W. adkinsi possède un ombilic beaucoup plus ouvert, et on ne retrouve pas les forts tubercules périombilicaux.

Phylogenèse :


Espèce ascendante Espèce descendante
Thomasites rollandi Pseudotissotia faustinleybachae
Pseudotissotia gallieni