1652



Famille : Hildoceratidae
Genre : Denckmannia


Denckmannia malagma - Dumortier 1874



Occurence :
Stratigraphie : Toarcien moyen (Base de la Zone à Variabilis)
Localité type : Saint-Romain-au-Mont-d'Or (Rhône) France
Autres localisations : Angleterre, France

Description :
Ammonites pouvant atteindre jusqu'à 20mm. Enroulement évolute, section moyennement comprimée d'abord quadratique puis ovale. Flancs légèrement convexes.
Epaulement ombilical légèrement arrondi. Souligné par les renflements tuberculiformes.
Aire ventrale plane, munie d'une carène creuse d'abord peu élevée et bordée de légères dépressions très évasées entre 15 et 50mm de diamètre mais jamais de véritables sillons. Le ventre se rétrécit ensuite, la carène s'élève et les dépressions laissent la place à des méplats.
L'ornementation comprend des côtes d'abord vigoureuses jusqu'à 90mm de diamètre environ. Elles s'atténuent ensuite progressivement par la suite. Puis disparaissent presque sur le dernier demi tour. Elles prennent naissance à partir de bullae périombilicales élevées et assez régulièrement disposées à raison de 10 à 14 par tours. Chaque bullae donne naissance à deux côtes dont l'antérieure est la plus élevée. On retrouve en général une à deux côtes intercalaires plus basses entre chaque couple de côtes. En avant des côtes la section peut se rétrécir donnant l'impression d'une constriction. Les côtes sont réctiradiées avec une légère tendance à la rétroversion. [Lacroix 2011]

Planche :
figuré
Diamètre : 65mm
Sutures :
Lobes et selles trapus. Lobe ventral peu profond subdivisé vers l'arrière en deux lobules divergents, plus courts que le lobe latéral qui est symétrique et se termine par trois pointes dont la centrale est la plus longue. Selle latérale très large. Cloisons assez rapprochées. [Lacroix 2011]
Rapports et différences :
Denckmannia pustulosa Espèces très proches, impossibles à distinguer en dessous de 50mm. L'adulte de D. pustulosa présente sur le dernier tours toutes les côtes raccordées à des tubercules presque régulièrement disposés, de plus elle est moins évolute que D. malagma. [Lacroix 2011]

Denckmannia rudis La costulation de D. rudis est plus lâche et vigoureuse que celle de D. malagma. [Fauré 2002]